Du pont du Diable à la passerelle des Anglais
Avant la construction des ponts Gambetta et du Mail à la fin du XIXe siècle, seul un pont traversait l’Aisne, probablement depuis l’époque romaine. Détruit en septembre 1914 par l’armée allemande, le pont des Anglais témoigne encore aujourd’hui de sa résurrection hâtive au printemps 1915 grâce à l’intervention du génie anglais.
Le Pacte avec le Diable à Soissons
Un Lien Historique entre Quartiers et Symbole de Dévotion à Soissons
Le pont Saint-Waast constituait un élément essentiel de la ville, reliant le quartier populaire et artisanal éponyme au cœur de la cité primitive de l’autre côté de l’Aisne. En plus de relier ces deux quartiers formant Soissons, ce pont facilitait également le passage des processions entre l’abbaye royale Saint-Médard, fondée au début du VIe siècle, et la cathédrale.
De l'Antiquité à la Guerre Moderne : L'Histoire Tourmentée des Ponts de Soissons
Construit au XIIIe siècle avec ses six arches ogivales, le pont sur l'Aisne semblait être un élément indissociable du paysage de Soissons. Cependant, lors de l'avancée allemande en août 1914, les autorités décident de faire sauter les trois ponts de la ville. Les troupes allemandes franchissent alors facilement le pont Saint-Waast. Après la bataille de la Marne, les Allemands détruisent l'une des arches du pont en se retirant. Il faudra attendre le printemps 1915 pour que le corps d'armée du Génie britannique improvise une travée de bois pour rétablir la liaison entre les rives. C'est à cette époque que le pont est nommé "pont des Anglais.
Un Symbole de Renaissance et de Mémoire à Soissons
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